Les violences notées dans le cadre de la campagne électorale poussent le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique à mettre en garde «les éventuels contrevenants à l’arrêté n°026507 du 22 octobre 2024 interdisant le port d’armes de toutes catégories et de matières explosives, du 17 octobre au 17 décembre 2024». Jean-Baptiste Tine informe que les Forces de sécurité ont reçu pour «instructions fermes» de «fouiller systématiquement les personnes et les cortèges considérés comme suspects et que la découverte de toute arme, par nature ou par destination, entrainera l’application des sanctions prévues par la loi».Par Dieynaba KANE –
Pour mettre fin aux actes de violence notés dans le cadre de la campagne électorale, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique, le Général de Division Jean-Baptiste Tine, a décidé de renforcer le dispositif sécuritaire. Dans un communiqué, le Général Jean-Baptiste Tine fait remarquer qu’«en dépit de toutes les dispositions prises pour permettre une campagne électorale apaisée, certains acteurs nourrissent des projets d’actes de violence et de sabotage contre des caravanes et d’autres activités organisées par des listes concurrentes». De ce fait, M.Tine met en garde «les éventuels contrevenants à l’arrêté n°026507 du 22 octobre 2024 interdisant le port d’armes de toutes catégories et de matières explosives, du 17 octobre au 17 décembre 2024».
Dans la même veine, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique informe que «instructions fermes ont été données aux Forces de sécurité pour fouiller systématiquement les personnes et les cortèges considérés comme suspects et que la découverte de toute arme, par nature ou par destination, entrainera l’application des sanctions prévues par la loi».
Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique, pour «mieux assurer l’ordre et la sécurité publics, demande aux partis politiques, aux coalitions de partis politiques légalement constitués et aux entités regroupant des personnes indépendantes, de communiquer aux autorités administratives concernées, au plus tard la veille de leur déplacement, l’itinéraire et les horaires de passage de leurs cortèges». En outre, Jean-Baptiste Tine «en appelle au sens des responsabilités de tous les acteurs pour la poursuite de la campagne électorale dans un climat de paix et de sérénité».
Durant le début de la campagne électorale pour les Législatives anticipées du dimanche 17 novembre prochain, il a été noté l’attaque du convoi de la tête de liste départementale de la Coalition Pastef à Dakar, Abass Fall, ainsi que la mise à feu du siège de Taxawu Senegaal de Khalifa Ababacar Sall à Sacré-Cœur. De même, il a été aussi enregistré les attaques qu’a subies le cortège de Ousmane Sonko à Koungheul, dans la région de Kaffrine, et à Agnam, dans la région de Matam. Le même sort a été réservé au cortège de la tête de liste de «Jamm ak Njarin», Amadou Ba, à Mboro, entre autres incidents